Nicolo Giovanni

La famille Giovanni est très fermée sur elle-même, aussi il est difficile pour des Camarillistes de se renseigner. Mais en graissant la patte des Nosfératus, ou de toute autre personne bien informée (surtout dans les domaines de la finance ou du crime organisé), il est possible d'apprendre les choses suivantes sur Nicolo:

Les premières mentions d'un certain Nicolo Giovanni apparaissent dans les Annales vénitiennes autour de la deuxième moitié du XVIe siècle et ne se rapportent qu'à un marchand (presque) comme tant d'autres. Ce dernier s'est fait connaître grâce à sa brillante gestion des chantiers navals de la Sérénissime, afin de construire en toute hâte des galéasses qui devaient voguer vers Malte, pour soutenir les Chevaliers de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem, qui repoussaient alors une colossale offensive ottomane. Exploit qu'il réitéra quelques années plus tard, lorsqu'il équipa la flotte de la Sainte Ligue qui désirait en découdre avec les Ottomans. La bataille de Lépante fut un immense succès et, conformément aux traditions Giovanni, Nicolo fut étreint car il avait prouvé sa valeur.

Son nom, par la suite, traverse les siècles et apparaît partout où les Giovanni cherchent à s'implanter. Nicolo se révèle un habile politique, toujours soucieux de la bonne entente avec la Camarilla. Aux XVIIe et XVIIIe siècle, il est ambassadeur attitré de son clan aux cours de Paris, puis de Londres. Il restera dans cette dernière cité jusqu'à la fin du règne de la reine Victoria, date à laquelle il retourne à Venise, la Mère Patrie.

On retrouve sa trace au milieu du XXe siècle aux Etats-Unis, dans les milieux de la pègre notamment. A plusieurs reprises, Nicolo a dû servir d'arbitre entre le Sabbat et la Camarilla, en raison de sa neutralité et de ses dons de conciliateur. En 2008, suite à la faillite de la banque Lehman Brothers, il rentre à Venise en catimini. Il est ensuite mandaté par les Giovanni pour se rendre à Zürich, en Suisse. Durant le voyage, il retrouve ses petits enfants qu'il n'avait vu depuis plusieurs années : Caterina et Benito...