Fusillade en pleine ville de Lausanne.

Ce dimanche matin, à 7H20, le voisinage pourtant de nature tranquille a été tiré de son sommeil dominical par la brutalité de deux coups de feu, suivis des bruyantes sirènes des véhiculent d’intervention de la police lausannoise ainsi que de plusieurs ambulances. Bilan de cette terrible matinée :Un policier, membre d’une brigade spéciale dédié au grand banditisme dans un état critique et la femme qui devait être interpelée décédée dans l’ambulance qui l’emmenait eu CHUV.

Dimanche 29 août, 6h40, trois voitures banalisées de la police lausannoise,partent de la place du tunnel en direction du quartier de la Blécherette. A leur bord, pas moins de dix policiers dont six membres d’une force d’intervention vaudoise dédiée au banditisme d’envergure cantonale. Les voitures se postent rue du Rionzi, à proximité du numéro 17, et les policiers se mettent en place. Ils recherchent le couple Cousin avec un mandat pour l’arrestation de Christophe Cousin et Sandra Cousin. Le motif est, selon nos sources, lié à des activités de hacking sur les serveurs des polices de Lausanne, Vevey et Aigle. C’est principalement Sandra qui est visée car les nombreuses attaques ont été perpétrées depuis le domicile des Cousin à des heures ou lui n'était apparement pas prése! nt. Christophe Cousin est informaticien et possède une entreprise de conseil en informatique : InfoConsulting qui est hors de cause au moment des faits. La brigade fait le tour de l'appartement et lorsque l'agent Pittet, sur l'ordre du brigadier Chalet, somme à la femme d'ouvrir la porte, les policiers sentent une odeur de plastique brûlé. Ils entrent de force et trouve Sandra Cousin en chemise de nuit en train de mettre le feu à une pile de disques-durs. Ils voient également de nombreux ordinateurs portables en pièces. Lorsque la police interpelle la jeune femme celle-ci n'oppose aucune résistance. "Intimidée elle est passée aux aveux très rapidement mais elle semblait terrorisée à l'idée de devoir affronter le regard de son mari" se souviens l'agent Pittet. C'est sans doute cette peur qui a poussé la femme à l'irréparable: Une fois &ag! rave; l'extérieur les choses s'enchainent et elle parvient à saisir l'arme du brigadier Chalet et lui loge une balle dans le ventre à bout portant avant de la diriger vers l'agent Twann qui n'a d'autre choix que de tirer sur Sandra Cousin. Elle est touchée en pleine poitrine et se vide rapidement de son sang. Malgré la rapidité des secours, elle trouve la mort dans l'ambulance qui l'emmène au CHUV.
"Lorsque les policiers ont sonné à la porte, l'un deux s'est tourné vers moi et m'a fait signe de me mettre à couvert, ils étaient arme sortie et l'un d'eux possédait l'un de ces petits fusils" témoigne Madame F., en ajoutant: "Je ne les connaissais pas vraiment mais ils n'ont pas le profile de malfrat, vous rendez-vous compte? Un quartier aussi tranquille et calme qui abrite des truants (...). Je me souviens maintenant que c'était assez tendu entre Mr. Cousin et son épouse et il n'était que rarement présent ces derniers temps. Il a dû comprendre que sa femme agissait de manière malhonnête. Le pauvre je le plains".
Le brigadier Chalet est toujours dans un état grave mais il semble que ses jours ne soient plus comptés et ses médecins pensent qu'il pourra sans doute sortir des soins intensifs d'ici quelques jours.