Nuit du 17 août

Le téléphone de Chris sonne: une voix sévère dit:
Monsieur Cousin. Ici nous avons un amis commun. Un certain docteur. Je crois que vous m'avz compris. Soyez demain à 19h devant le Tacos. Vous savez ce qui vous attends si vous êtes pas là et que vous n’êtes pas « naturel ».
Bon soir et à demain

Après avoir rangé son téléphone, Chris retourne au plus profond des égouts à la recherche de Mat pour lui indiquer que le plan du Docteur était en route et qu'il serait peut-être absent pendant un ou deux jours comme prévu...

Après avoir transmis les infos, Chris se dirige vers le coin ou il entasse ses affaires depuis qu'il vit en sous-sol et sélectionne ce dont il aura besoin: une clef usb vide pour les données à récupérer, une autre bourrée de logiciels pour lui faciliter son travail... Ils n'allaient certainement pas lui permettre de se promener avec son propre portable alors autant être prêt à tout...

Le lendemain, en fin d'après-midi, habillé avec ce qu'il a trouvé de moins crade dans son tas d'habits souterrain, Chris émerge du paking du Flon. Décidément... à part un cinéma, ce quartier n'a rien d'intéressant à lui offrir, il profite donc du temps qu'il lui reste pour s'éloigner un peu du lieu de rendez-vous afin de s'acheter un gros sandwich qu'il vient mâchouiller tranquillement devant le Tacos. Quel endroit ridicule pour un rendez-vous... Enfin, il ne lui reste plus qu'à attendre...

1h passa… Chris qui était au milieu de la place se fit aborder par plusieurs fois pas des personnes qui semblait êtres des drogués.
"Tu aurais pas une dose? Paraît que tu as de la bonne…"
Chaque fois que Chris les repoussait.. Les drogués repartaient l'aire étonnés de ce qu'ils avaient fait.
Après une heure son téléphone portable vibra. Un simple sms disait " monter sur la place au dessus de la Fnac. Engager la conversation avec l'homme à casquette Lacoste verte. Effacer immédiatement se message."
Quand Chris monta les escaliers de Bel-air. Il vit effectivement un groupe d'une demi douzaine d'hommes tous plus louche les un que les autres. Ils semblaient tous écouter ce que l'homme à la casquette verte disait.

Chris s'approche du groupe, cherchant à reconnaître à quels types de personnes il a affaire. Sans se presser il marche tranquillement vers l'homme à la casquette, à la vitesse d'un simple passant intrigué par l'attroupement.
L'oreille tendue pour tenter de capter des bribes de la conversation en cours, Chris finit par arriver auprès de l'individu annoncé et décide de l'interrompre directement afin de suivre les instructions du message au plus près: "Pardon, mais je crois qu'on a une petite discussion à avoir tout les deux..."

Les hommes qui parlait certainement un dialecte africain se retournent l'aire étonnés?
«Tu veux quoi? Tu es de la police? De quoi il veut me parler blanche neige? «
Rapidement Chris se fait encercler... 

"Et merde..." pensa Chris "Ca a l'air moins facile que prévu. Bon, tentons quelque chose... au moins que cette heure d'attente ait servi à quelque chose... Et si ça passe pas ben faudra que je fasse gaffe à pas frapper trop fort."

Chris fait face à l'homme à la casquette, cherchant à donner un ton un peu implorant à sa voix:
"Tu aurais pas une dose? Paraît que toi tu as de la bonne... J'ai essayé en bas mais j'ai rien trouvé et on m'a envoyé ici..."